Daphne in the Brilliant Blue

Dans un futur où les villes ont du se développer sur les eaux à cause du réchauffement climatique, nous suivons la vie de la jeune Maia Mizuki qui ne se doute pas du destin qui l’attend. En effet, voilà un an que Maia a perdu son grand père, qui était le dernier membre de sa famille. Et cette journée de triste anniversaire va se montrer particulièrement poisseuse, car elle apprend qu'elle a échoué aux examens pour entrer dans l’Agence Océan (réservée à l'élite) et se fait mettre à la porte de la maison où elle vivait.
Toutefois, des circonstances troublantes vont l’amener à être engagée par l’Agence Nereids. Malheureusement pour elle, elle va vite se rendre compte que travailler pour cette dernière est loin d’être une sinécure...

Réalisée par le studio J.C. Staff, Daphne in the Brilliant Blue dans la lignée de certaines productions du studio mélangeant aventure et humour (Louie The Rune Soldier, Slayers Revolution...) mais placée dans un univers aquatique futuriste. L’humour est d’ailleurs un des points fort de la série, notamment via les personnages hauts en couleur de l’Agence Nereid composée de Rena la leadeuse qui n’hésite pas à user de ses charmes, Shizuka la mécanicienne incapable de viser correctement, Gloria la tireuse d’élite obsédée par l’argent et Yu la force de la nature silencieuse. Avec, au milieu de tout ça, Maia qui cherche des réponses à certains mystères qui l’entoure.
Techniquement la série est dans les standard de l’époque et l’histoire se suit sans déplaisir, on regrettera cependant un fan service un peu trop appuyé avec les tenues alternatives des héroïnes qui frôlent le ridicule. A noter que les titres d'épisodes sont des parodies de titres d'œuvres cinématographiques telles que "Die Hard/Piège de Cristal", "Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?" ou encore "Chiki, Chiki, Bang Bang".

Le mangaka Satoshi Shiki avait participé au développement de la série (principalement la création des personnages) avant de réaliser un manga qui s'étendra sur 2 tomes et se terminera quatre ans après la fin de la série. Pour autant, la série offre une vraie conclusion au fil rouge de l’histoire (le passé de Maia) sans rien laisser en suspens. Chose qui est loin d’être une évidence dans le domaine de l'animation où la plupart des séries préfèrent garder des éléments sous le coude pour une suite éventuelle.

Par la suite, la série aura le droit à deux O.A.V., la première montrant les Nereides tenter de faire une vidéo promotionnelle et la seconde où Maia et Gloria échangent de corps.

La série passera totalement inaperçue en France, Dybex ayant sorti sans promotion un coffret slim basique ne contenant que les 24 épisodes en version originale sous-titrée, sans les O.A.V. ni un doublage français. Tout l'inverse de l'édition américaine qui aura eu le droit à l’intégrale de la série avec O.A.V. et doublage anglais compris.