Fiche technique
Nom original | Priklyucheniya kapitana Vrungelya (Приключения капитана Врунгеля) |
| Les Aventures du capitaine Vrounguel |
Origine | Russie |
Année de production | 1976-79 |
Production | Kievnauchfilm |
Nombre d'épisodes | 13 x 10 minutes (ou 1 x 90 minutes) |
Auteur roman | Andrei Sergeevich Nekrasov |
Réalisation | David Cherkassky |
Producteur exécutif | Ye. Dubenko |
Scénarii | I. Vorobyov |
Animation | N. Bondar, Konstantin Chikine, Vladimir Goncharov, Igor Kovaliev, Alexander Lavrov, Natalia Marchenkova, Adolf Pedan, Ya. Selezneva, Alexander Tatarsky, N. Zurabova |
Direction artistique | Natalia Guz, Radna Sakhaltuev |
Direction du son | Victor Gruzdev |
Décors | Ivan Budz, Maria Cherkasskaya, Natalia Chernysheva, Mark Draitsun, Vladimir Goncharov, Eduard Kirich, Valentin Korolev, T. Leshchenko, Olga Okhrimets, N. Sapozhnikov, Valentina Sertsova, Youry Skirda, Radna Sakhaltuev, Irina Smirnova, I. Turmenko |
Direction photographie | Vladimir Belorussov, Leonid Fedorovich Pryadkin |
Musiques | Georgy Ivanovitch Firtich |
Adaptation française | Alain Gedovius, Pierre Gedovius |
Synopsis
Le capitaine Bobardov, ancien de la marine soviétique, enseigne son savoir en tant que professeur à l'école navale. Tout comme de nombreux autres marins et parmi les plus téméraires, il reçoit lors de l'un de ses cours un télégramme l'invitant à participer à une régate internationale, celle-ci étant organisée par le Yachting Club d'Angleterre. Toujours vaillant et plein d'entrain, il répond favorablement à cet appel de la mer en engageant de suite, comme matelot, Ferraille, son unique élève. Ils embarquent alors tous deux sur le yacht du capitaine la Victoire, larguant les amarres tant bien que mal. Lors de cette manœuvre, à la suite d'un petit incident, se décrochent deux lettres posées sur la plaque portant le nom du yacht, celui-ci devenant alors le Vulnérable (en version originale, Victoire / Pobeda devient Malheur / Beda). Puis, après encore un petit incident particulièrement lié aux effets de la marée, le capitaine Bobardov accoste son navire à bon port pour recevoir ses instructions.
Entre temps, Archibald Dandy, le directeur du Yacht Club d'Angleterre – organisateur de la régate et qui est également à ses heures le chef de la mafia –, fait chanter le joueur de cartes Enfraude (Foux), gardien du Musée Royal des Beaux-Arts, lui donnant l'ordre de commettre le hold-up du siècle en s'emparant de la statue de la Vénus sans tête. S'exécutant, le voleur Enfraude cache la précieuse marchandise dans la caisse étui d'une contrebasse et sur les recommandations du directeur du Yacht Club, il doit profiter de la régate pour embarquer sur l'un des navires y participant, à savoir la Seiche Noire, l'équipage de ce dernier étant de mèche avec Archibald Dandy. Mais, le jour du départ de la course, l'effervescence autour du vol est telle que la sécurité est renforcée sur le port et la régate pourrait même être annulée. D'ailleurs Enfraude, se faisant discret, ne parvient pas à se faufiler au travers de la rangée de militaires gardant le port, les fameux Royal Foot Guards. C'est alors que Ferraille le croise, l'accoste et lui demande s'il ne veut pas s'engager comme marin car lors d'une course comme celle qui se prépare, il est préférable d'être au minimum trois membres pour former un équipage. Désespérant de ne pouvoir atteindre la Seiche Noire, Enfraude accepte.
Enfraude parviendra-il à faire sortir du pays la statue alors que l'agent 00X est à sa recherche, tout comme deux membres de la mafia, Brigando Bandito et Delapegro Gangsterito, ayant reçu l'ordre d'Archibald Dandy de récupérer la statue tout en ayant à leur trousse l'agent 00X... et dans tout cela et la course poursuite qui s'engage à travers mers et parfois sur terre, le capitaine Bobardov et Ferraille vont-ils découvrir qui est véritablement ce troisième homme à la contrebasse qu'ils ont pris à bord, sachant déjà dès les premières manœuvres qu'il ne connait rien à la navigation et que, peu après avoir pris la mer, de mystérieux hommes, les mafiosos, survolant le Vulnérable dans un hélicoptère tentent de dérober l'instrument d'Enfraude tout en essayant de maitriser l'agent 00X qui s'était accrocher à l'aéronef lors de son envol...
Bien d'abracadabrantes péripéties vont encore ornées le parcours du capitaine Bobardov à la barre de son navire passant par l’Égypte pour y faire une escale et un ravitaillement de la cale, passant également par une île mystérieuse abritant un château appartenant à Archibald Dandy, et où celui-ci sera tout prêt de s'emparer de la statue. Le joyeux équipage naviguera également dans les eaux de l'Antarctique puis, dans celles plus chaudes vers l’équateur où ils rencontreront une baleine fiévreuse dont l'éternuement profitera au Vulnérable qui, d'un bond, survolera les concurrents de la régate pour terminer avec toujours les mafiosos à leurs trousses par atterrir sur une île volcanique ne faisant pas long feu. Peu après, ils feront une escale sur les îles hawaïennes avec, entre temps, un Enfraude avouant au capitaine Bobardov son méfait, tous deux se retrouvant alors engagés pour un spectacle de cabaret pendant que les mafiosos s'empareront de la caisse de la contrebasse pensant qu'il s'agit de celle qu'ils convoitent, alors qu'ils font l'erreur d'en prendre une autre, ce qu'ils verront au moment de l'ouvrir devant leur patron... Tout cela jusqu'au dénouement final évidemment bienheureux et avec quelques dernières pirouettes : le Vulnérable terminant la régate vainqueur, la statue retrouvant enfin sa place au musée et le capitaine Bobardov démasquant la véritable identité d'Archibald Dandy.
Commentaires
La série d'animation Les Aventures du capitaine Bobardov / Priklyucheniya kapitana Vrungelya est une libre adaptation du roman humoristique Priklyucheniya kapitana Vrungelya (Les Aventures du capitaine Vrounguel) écrit par l’auteur russe Andrei Sergeevich Nekrasov (1907-1987) d'après son expérience personnelle dans la marine, et publié d'abord en 1937 dans la revue Pionner sous forme illustrée, puis en 1939 en un roman.
Chaque épisode est l'occasion de mettre en scène une chanson – dont les amusantes paroles sont signées par l'écrivain et poète russe et ukrainien Efim Petrovich Chepovetsky (1919-2014) et adaptées en français par Nadine Delanoë – faisant de cette aventure maritime une comédie musicale dont la particularité, en dehors de la fantaisie de ses histoires, s'expose dans sa forme graphique. En effet, si certaines scènes sont animées avec la technique classique de l'animation du dessin animé, d'autres techniques d'animation se mêlent à l'ensemble, à commencer d'abord en une grande partie avec les personnages conçus en papiers découpés et animés en stop-motion. S'ajoute à cela des éléments de décors provenant justement de l'animation en volume comme la présence par exemple de cordages sur un navire, ceux-ci n'étant pas dessinés mais fabriqués avec divers matériaux puis ajoutés au décor, l'épaisseur de ce volume donnant même corps à une certaine profondeur de l'image touchant aux effets de cadrage de plusieurs plans filmés en un seul, un peu comme en son temps avec la caméra multi-plans. Entre autres encore, de véritables petites flammes seront utilisées comme pour illustrer l'incendie de forêt ayant lieu dans le 2ème métrage ou lors des manœuvres militaires que croise la régate dans le 5ème métrage, les navires et cuirassés faisant feu avec leurs canons et missiles (navires et bâtiments de guerre étant dessinés avec une imagerie stimulant une impression de force quant à la puissance de feu des canons mis de fait en valeur graphiquement de par le nombre de pièces et la perspective de la mise en scène).
On ajoutera à cela que le dessin des personnages associé à cette diversité graphique et surtout aux découpages rapproche l'esthétisme de cette série aux séquences d'animation que Terry Gilliam réalisa pour la fameuse série anglaise Monty Python's Flying Circus (1969-74) créée par ladite troupe des Monty Python. On peut aussi avoir quant aux visages des personnages, de leurs rondeurs à leurs couleurs, une légère pensée envers ceux de Giuseppe Acimboldo. A propos de la coloration, des dessins ou des papiers découpés, elle est d'une grande intensité et donne encore un peu plus de ressenti quant à la texture des matières représentées sur les diverses surfaces qu'elle recouvre.
Des images en prise de vue réelle sont également introduites entre certaines séquences d'animation mais elles sont aussi utilisées comme décors pour les personnages de papier qui s'y déplacent à leur surface, comme en mer évidemment mais aussi en d'autres lieux : la forêt ou encore la pyramide de Khéops lors d'un réapprovisionnement en Égypte dans le 6ème court-métrage et où Enfraude ne parvient pas, malgré le rendez-vous donné en ces lieux via le téléphone de maison qu'il porte toujours sur lui (un portable avant l'heure) pour rester en contact avec son patron, à donner la statue aux mafiosos. Cette utilisation des prises de vue réelle liée à l'animation renvoie en cette même année de création de cette série à d'autres oeuvres ayant été conçues avec cette technique comme le film d'animation australien Dot et le kangourou ou celui disneyen de Peter et Elliott le dragon (où quelques années auparavant avec le film suédois Dunderklumpen).
Ainsi, malgré quelques menus erreurs de raccord, l'ouvrage est fort plaisant à suivre, de par l'humour agréablement délayé au fil de l'aventure riche d'un certain surréalisme et des nombreuses références cinématographiques qui y sont distillées ici et là, ainsi que de par l'inventivité et la qualité artistique déployées et maitrisées par les illustrateurs et animateurs.
Concernant les libertés prises pour cette adaptation, on note l'introduction du personnage absent du texte d'origine, l'agent 00X dont la nomination fait évidemment référence au célèbre James Bond et qui emprunte également autour de son animation et de sa mise en scène plusieurs références visuelles et photographiques aux films consacrés à l'agent secret anglais. Autre liberté, l'ennemi principal ici sont les mafieux et l'aventure se déroule dans les années 70 alors que le roman écrit en 1937 se déroule dans les années 30 avec pour représentation du méchant de service, l'amiral Kusaki, militaire japonais se faisant passer pour un membre de la Société pour la Protection des Baleines alors que leur extermination l'indiffère (le choix d'un japonais pour ennemi était évidemment influencé par les rapports passés entre la Russie et le Japon et particulièrement par la guerre russo-japonaise de 1904-05).
Parmi les autres adaptations libres du roman d'Andrei Nekrasov, citons celle cinématographique réalisée en 1978 par Gennadi Vasilyev avec pour titre Les Nouvelles Aventures du capitaine Vrungelya / Novye priklyucheniya kapitana Vrungelya avec dans le rôle du capitaine le célèbre et populaire comédien Mikhail Pugovkin. Le personnage a également été joué en 1981-85 par Yuri Volyntsev dans le cadre de l'émission jeunesse de la télévision ukrainienne Budil'nik (Le Réveil, 1965-98). A propos de Yuri Volyntsev, cet acteur a également prêté sa voix sur des films d'animation comme Le Mystère de la troisième planète et le film soviético-japonais Les Aventures de Lolo le pingouin, ainsi que pour le personnage Humpty Dumpty dans Alisa v Zazerkale en 1982, adaptation par le studio Kievnauchfilm d'Alice de l'autre côté du miroir de Lewis Carroll.
Moins célèbre que le studio Soyuzmultfilm (Moscou), le studio Kievnauchfilm (Le Film Scientifique de Kiev, 1941-1990, devenu depuis la dissolution de l'URSS la Cinémathèque nationale d'Ukraine), spécialisé en son temps dans la conception de films documentaires scientifiques et pédagogiques, aura tout de même produit en parallèle de son domaine de base quelques 342 courts-métrages (la plupart de 1960 à 1990), dont les 13 composant la série traitée en cette page. Comme en son homologue moscovite, nombre d'artistes y furent très prolifiques et marquèrent de leur art et empreinte l'image du studio comme David Cherkassky (1932-), réalisateur des aventures du capitaine Bobardov qui, avec une grande partie des artistes officiant avec lui sur cette œuvre, fit de même peu après encore en un style graphique et photographique similaire sur les aventures du Doctor Aibolit en sept courts-métrages produits en 1984-85 : adaptation de l’œuvre poétique écrite en 1924 par Korneï Tchoukovski, dont le personnage est inspiré à la fois d'un véritable docteur – le docteur Chabade de Vilnius – mais aussi du fameux docteur Dolittle de Hugh Lofting, s'inspirant de celui-ci comme divers auteurs russes le firent envers d'autres oeuvres littéraires tel le Buratino d'Alexis Tolstoï empruntant au Pinocchio de Collodi. Il conserve encore une forme relativement semblable pour les personnages de l'adaptation de L'Ile au trésor de Robert-Louis Stevenson en deux courts-métrages en 1986 et 1988.
Cet aspect graphique pris en quelque sorte naissance parmi les premiers films réalisés à la fin des années 60 par David Cherkassky, et particulièrement en 1969 sur une partie de Mystère-Bouffe / Mistiriya Buff (premier long-métrage d'animation ukrainien et adaptation de la pièce écrite en 1918 par le poète et dramaturge Vladimir Maïakovski évoquant ce qu'il y eut à la fois d'épique et de comique dans la Révolution de 1917) avec déjà à la direction artistique Radna Sakhaltuev (1935-), ce dernier ayant fait ses débuts en un court passage au studio Soyuzmultfilm. A ce propos, l'un des grands artistes présents sur ces courts-métrages du fameux capitaine était tout de même issu du studio Soyuzmultfilm avant que de passer à la fin des années 1960 en celui de Kiev, à savoir l'animateur Konstantin Chikin (1927-1994) qui œuvra pour le studio moscovite durant deux décennies (1950/60), et ce auprès de ses plus importants réalisateurs et réalisatrices et de fait sur de nombreux et prestigieux ouvrages, de ses approximativement 20 ans à ses 40 ans avant que continuer autant de temps au studio Kievnauchfilm. A souligner également qu'Alexander Tatarsky (1950-2007) y faisait – comme les artistes nées toutes deux en 1951, Irina Smirnova et Natalia Chernysheva – ses débuts en tant qu'animateur avant que de devenir l'un des grands noms de l'animation soviétique en fin d'époque, et ce ensuite de l'animation russe après 1991. Les courts-métrages du capitaine Bobardov marquent également la fin de la carrière du directeur de la photographie Leonid Fedorovich Pryadkin (1906-1986) débutée près de 50 ans plus tôt et présent au studio Kievnauchfilm depuis 1945.
Le roman d'Andrei Nekrasov n'a jamais été traduit en France, ni même dans la langue de Molière, l’œuvre ne nous étant donc connu qu'au travers de cette adaptation. De plus, comme pour de nombreuses oeuvres littéraires étrangères pour la jeunesse qui n'ont pas eu de traduction dans l'Hexagone, les aventures du kapitana Vrungelya ont été traduites au Japon avec un certain succès et ont de même intéressé divers artistes qui les ont adapté, notamment pour la télévision sur la NHK avec le théâtre de marionnettes Hitomi transposant cet univers marin en 1969 dans une série de marionnettes intitulée Horafuki Senchô (titre de la première traduction japonaise du livre en 1959), adaptation signée par Ichiro Wakabayashi avec des marionnettes créées par Akira Kataoka (le premier ayant notamment oeuvré à l'écrit sur la série de marionnettes produite par Osamu Tezuka pour la NHK en 1963-65, à savoir Le Commandot de la Voie lactée / Ginga Shônen-tai ainsi que sur les séries de silhouettes de la compagnie Kakashi-za, le second ayant lui conçu des marionnettes pour une autre série produite en 1964-69 par la NHK et ayant été alors fort célèbre, Hyokkori Hyôtanjima). Quant à la compagnie Hitomi / Hitomi-za, on a connaissance de celle-ci en France principalement au travers de diverses représentions scéniques qu'elle a pu donner dans l'Hexagone (pour TBS, cette compagnie a produit également quelques séries télévisées de marionnettes telles en 1963 Iga no Kagemaru d'après le manga éponyme de Mitsuteru Yokoyama et trois ans plus tôt Bôken Dankichi d'après le récit illustré de Keizô Shimada). On soulignera encore que la même année 1969, le théâtre Hitomi mis en scène la série Odorobô Hottsuen Purottsu, d’après le roman pour la jeunesse Le Brigand Briquambroque / Der Rauber Hotzenplotz de l’écrivain allemand Otfried Preussler, conteur fort estimé en son pays et apprécié au Japon, le personnage de Briquambroque semblant inspiré par celui tchèque du brigand Rumcajs (voir le texte : Autour de quelques séries de marionnettes diffusées sur la chaîne de télévision japonaise TBS dans les années 60...).
Malgré une diffusion française ayant connu un petit succès lors des vacances de Noël en 1981 (dans FR3 Jeunesse juste à la suite – que d'aventures aux formes originales sur FR3 – des Voyages extraordinaires de Jules Verne et dont à cet égard certaines scènes évoquent à la fois le monde vernien et de fait des images de l'univers artistique de Karel Zeman), avec une version française aussi chantante que l'originale, l’œuvre en question se présentant comme une comédie musicale (tous les comédiens ont donné de la voix), cette série a depuis rejoint, tel Jacquou avec celles du château de l'Herm, les oubliettes de la télévision française (elle fut tout de même rediffusée en 1985 sur FR3 Limousin Poitou-Charentes dans l'émission Jean's et baskets présentée par Vincent Perrot à ses débuts). Malgré cela et fait rarissime pour une œuvre d'animation soviétique diffusée en France, un 45 tours fut éditée dans l'Hexagone lors de son passage à la télévision en 1981, et c'est d'ailleurs l'une des rares traces de la version française de cette série que l'on peut trouver pour l'heure à défaut de revoir cette version.
Quant au nom original du héros Vrounguel / Vrungel devenu en version française le capitaine Bobardov, il est dommage de ne pas l'avoir conservé pour un plus juste respect de l'adaptation. Toutefois il lui a été préféré le nom imaginaire de Bodardov pour une plus grande consonance avec la langue russe et s'amuser au passage des histoires dudit capitaine qui pourraient être considérées comme des bobards, cet aspect nominatif reprenant judicieusement la signification du nom Vrungel (inspiré par le nom de famille Wrangel) dont le « vrun » se traduit par « menteur ». C'est aussi au travers de cet aspect que le personnage est considéré comme une sorte de baron de Münchhausen.
La série a été éditée en DVD en 2004 aux éditions russes Ruscico. Cette édition propose parmi sa sélection la série en VOSTF ainsi qu'en VF.
A noter encore qu'il existe une seconde version française de cette œuvre sous la forme d'un métrage de 90 minutes alors que la série de 13 épisodes (sa forme originale diffusée sur FR3) a une durée totale de 128 minutes. De fait, de nombreuses coupes ont été effectuées sur cette autre version / montage qui est unique à la France.
Les titres des épisodes ci-dessous sont en fait le court commentaire du premier carton (intertitre) apparaissant au début de chaque épisode, ceux-ci étant ornés sur leur longueur par d'autres cartons introduisant ensuite chaque nouvelle scène. Cela rappelle évidemment le temps du cinéma muet et l'on peut souligner, à cet effet et peut-être est-ce intentionnel de la part du réalisateur, que les cartons furent utilisés dans le cinéma soviétique jusqu'au milieu des années 30 et ce même dans les premiers films sonores du pays.
Merci à M. Alain Gedovius de nous avoir aimablement transmis divers renseignements quant au doublage français de cette série.
Liste des épisodes
01. Le yachting-club d'Angleterre organise une course de régates autour du globe
02. titre inconnu
03. Le départ de la régate est annoncé
04. titre inconnu
05. Le Vulnérable poursuit sa route
06. titre inconnu
07. titre inconnu
08. Enfin chef !
09. Dans le puits
10. L’iceberg avec le Vulnérable approche de l’équateur
11. Le récit de Foux
12. titre inconnu
13. titre inconnu
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Doublage
Voix françaises (Studio MPS) :
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