Fiche technique
Nom original | Black Jack The Movie (ブラック・ジャック 劇場版) |
Origine | Japon |
Année de production | 1996 |
Production | Tezuka Productions, Shôchiku, Akita Shoten |
Durée | 93 minutes |
Auteur manga | Osamu Tezuka |
Réalisation | Osamu Dezaki |
Scénarii | Eto Mori, Osamu Dezaki |
Story-boards | Osamu Dezaki |
Direction technique | Fumihiro Yoshimura |
Animation | Hiroshi Uchida, Kyuma Oshita, Masaki Yoshimura, Junji Kobayashi, Shinji Seya, Masayoshi Nishida, Miyuki Katayama, Ken'Ichi Shimizu, Noboru Furuse, Chûichi Iguchi, Yoshio Mizumura, Hiroyoshi Ôkawa, Hiroyuki Kanbe, Akio Uchino, Shigemi Aoyagi, Hiroshi Kugimiya, Toyoaki Emura, Kenji Mizuhata, Masahiro Andô (2), Hiroyoshi Iida, Atsushi Hasebe, Hiroto Yokote, Masayuki Takagi, Keiichi Ichikawa, Hiroya Iijima, Toshiharu Satô, Kimiko Tamai, Ho-Seon Lee, Toshinari Yamashita, Takuya Saitô, Eiji Ishimoto, Masaya Tanaka, Yukio Okano, Tomohiro Koyama, Yoshiyuki Itô, Tsunenori Saitô, Yukihiro Makino, Motoki Yagi, Hiroyuki Shimizu |
Chara-Design | Akio Sugino |
Direction de l'animation | Akio Sugino |
Direction artistique | Jirô Kôno |
Direction des décors | Kazuo Okada, Masato Shibata, Masami Saitô |
Décors | Tetsuhiko Nagashima, Kazuo Ebizawa, Mieko Ichihara, Seiji Miyamoto, Hisayoshi Takahashi, Yaoki Kakimoto, Hideki Nakamura, Yûko Tahara, Izumi Wada, Kazuya Fukuda, Shûichi Ishibashi, Mitsuharu Miyamae, Osamu Honda |
Chef coloriste | Tsuyoshi Okano |
Montage | Seiji Morita |
Direction photographie | Hirokata Takahashi, Hajime Noguchi |
Musiques | Eiji Kawamura |
Gén. VO interpreté par | Mai Yamane (génériques de début et de fin) |
Synopsis
Alors que les Olympiades d’été ont lieu, un phénomène incroyable se produit : quasiment tous les athlètes pulvérisent les records précédemment enregistrés ! Devant son écran de télévision, Pinoko, l’assistante du docteur Black Jack, se passionne pour ces retransmissions. Mais ce n’est pas le cas du médecin sans diplôme, qui n’a d’intérêt que pour les cas médicaux les plus désespérés. Deux ans après les Olympiades, de plus en plus de "surhommes" font leur apparition dans l’actualité, et plus simplement dans le cadre du sport. Black Jack ne s’intéresse toujours pas à ces cas mais bientôt il va devoir le faire : en effet, le docteur Jo Caroll le harcèle au téléphone pour qu’il vienne la rejoindre au centre de recherches où elle étudie le cas de ces surhommes. Jo Caroll lui ayant forcé la main (en enlevant Pinoko !), Black Jack – qui a tout même reçu la somme de 2 millions de dollars sur son compte - finit par la suivre et découvre que beaucoup de ces personnes aux capacités surhumaines se sont transformés en loques au corps décharné. Tous ont en commun d’avoir été touchés par le syndrome de Moira (du nom de la déesse grecque qui préside à la naissance, à la vie et à la mort). Ces cas passionnent immédiatement Black Jack mais ce dernier va vite comprendre que toute cette affaire est encore plus complexe qu’elle n’en a l’air. En effet, les recherches sont entièrement financées par le laboratoire Brane, qui s’avère lié à Jo Caroll (dont le vrai nom est Jo-Caroll Brane). Et pour cause puisque ce laboratoire a autrefois développé l'endorphe A, un médicament censé décupler les capacités du corps humain et qui a été testé sur de nombreux patients ayant reçu en échange beaucoup d'argent. Les mêmes patients qui sont aujourd’hui atteints du syndrome de Moira ! Plus que sauver la vie de ces patients, le laboratoire Brane cherche avant tout à étouffer un scandale qui causerait sa perte...
Commentaires
Ce film est lié aux OAV sorties dans les années 90. Comme celles-ci, il est réalisé par le fameux réalisateur Osamu Dezaki (Cobra, Rémi , Très cher frère...) et basé sur l’œuvre du "dieu des manga", Osamu Tezuka (Astro le petit robot, Le roi Léo, Le prince Saphir...). Toutefois, comme c’était le cas pour les OAV 2 et 6, le scénario de ce film n’est pas tiré dudit manga mais est une histoire originale. Cette dernière, de par sa durée d’une heure trente minutes (contre cinquante minutes pour chaque OAV), est plus étoffée et contient de nombreux rebondissements. On est plus proche de l’ambiance d’un thriller que de celle d’un documentaire médical !
La réalisation, quant à elle, est typique du style Dezaki avec des cadrages alambiqués, des ralentis pendant les passages dramatiques, des jeux de lumière et de superbes crayonnés. Il y a aussi une bonne dose de violence avec de nombreux gros plans peu ragoûtants lors des opérations et des patients qui meurent de façon atroce à l’écran ! On est loin de l’ambiance parfois bon enfant du manga, excepté lors des quelques rares apparitions de Pinoko à l'écran.
Ce film est sorti dans les salles japonaises alors que 6 OAV avaient été éditées en vidéo (les mêmes que celles éditées chez nous chez AK Vidéo). Par la suite, 4 OAV sortiront encore puis, après la mort d’Osamu Dezaki, 2 dernières OAV sortiront en 2011-2012. Elles sont inédites en France, de même que le petit film de 10 minutes, Black Jack : Heian Sento, qui date de 1996 et qui n’a pas non plus été réalisé par Dezaki. Il existe par ailleurs une autre adaptation du manga d’Osamu Tezuka qui se décline en 4 OAV (2004), une série télévisée de 61 épisodes (2004-2006), un épisode spécial (2004), un film (2005) et une suite, Black Jack 21 (2006). Une autre adaptation télévisée, Young Black Jack (12 épisodes en 2005), a également été réalisée mais elle se base sur un manga de Yoshiaki Tabata et Yugo Okuma (qui lui-même s’inspire évidemment du manga de Tezuka) !
A noter que le film de Black Jack qui nous intéresse ici a été réalisé un an avant la sortie de Léo roi de la jungle, autre adaptation sur grand écran d’une œuvre de Osamu Tezuka réalisée par Osamu Dezaki. Autre anecdote, pendant le film de Black Jack, on peut apercevoir un petit clin d’œil à Astro lorsque Pinoko assemble un puzzle ! Enfin, chose plutôt étrange, les dialogues de la VF (qui est pourtant très bonne) font de Pinoko la fille du docteur Black Jack alors qu'il n'en est rien !
Doublage
Voix françaises :
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