Fiche technique
Nom original | Ai City (アイ・シティ) |
| La cité de Ai / La cité de l'amour |
Origine | Japon |
Année de production | 1986 |
Production | Tôhô, Ashi Production, Movic |
Durée | 85 minutes |
Auteur manga | Shûhô Itahashi |
Réalisation | Kôichi Mashimo |
Assistant-réalisation | Takao Katô, Tatsuji Yamazaki (2) |
Production | Hiroshi Katô (2) |
Producteur exécutif | Masaru Umehara |
Scénarii | Hideki Sonoda |
Direction technique | Jutarô Oba |
Animation | Satoshi Saga, Kôichi Chigira, Akemi Kobayashi, Megumi Nojima, Hiroshi Kawamata, Shigeko Sakuma, Hiroyoshi Ôkawa, Shigeru Katô, Satoshi Utsunomiya, Atsuo Tobe, Yoshiaki Matsuda, Ken'Ichi Maejima, Shin'Ichi Suzuki, Akemi Takizawa, Mayumi Ogura, Yoshimitsu Ohashi, Kôji Hasegawa, Masaki Kudo, Nobuyoshi Habara, Osamu Tsuruyama, Osamu Yamasaki, Kôji Itô, Susumu Nishizawa, Takako Onishi, Miyuki Inoue, Akio Takami, Hiroyuki Takagi, Masayoshi Tano, Shûichi Itô (2), Masakatsu Sasaki, Toshiaki Kanbara, Michinori Shirato, Shinya Ohira, Ken'Ichi Ônuki |
Planning | Masamichi Fujiwara, Yutaka Takahashi |
Chara-Design | Chûichi Iguchi |
Mecha-Design | Tomohiko Satô |
Direction de l'animation | Nobuyoshi Habara, Yoshiaki Matsuda, Masaki Kudo, Masanori Nagashima, Masahiro Tanaka |
Superv. en chef de l'anim. | Chûichi Iguchi |
Direction artistique | Torao Arai, Junko Yamamoto (assistant) |
Décors | Makoto Uchiyama, Chitose Asakura, Keiko Takano, Etsuko Matsunaga, Tatsurô Iseri, Noriko Fujimoto, Kazumitsu Nishinaga, Toshihisa Koyama, Yasuko Miyake, Katsuhiro Yamada, Harumi Yoneda, Tetsuo Inoue, Takuji Shizômoto, Masaru Satô, Kazuko Suzuki, Jun Okabe, Yoshimi Umino |
Chef coloriste | Miyoko Kobayashi |
Direction photographie | Yukio Sugiyama, Kazushi Torigoe |
Musiques | Shirô Sagisu |
Editions
Sortie en VHS | Janvier 1996 (AK Vidéo - Japanimation)
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Sortie en DVD | 2004 (Manga Vidéo - Manga Mania)
9 septembre 2004 (AK Vidéo - Japanimation) |
Synopsis
Cette histoire se passe dans un futur proche, au sein d’une mégalopole où est implantée une puissante organisation de télépathes surnommée "la Fraude" par ses détracteurs. Cette organisation cherche à mettre la main sur une mystérieuse petite fille prénommée Aï que son père, Kay, a libéré alors qu’elle était retenue dans un laboratoire (où ce dernier travaillait justement). Durant leur cavale, le père et la fille sont accompagnés par un gros chat et par un ancien flic renvoyé de la police et devenu détective privé au rabais, Raiden Yoshioka. L’un des membres de l’organisation, Kate, les rattrape alors qu’ils sont sur la route et les attaque avec ses pouvoirs télékinésiques. En effet, Kate est une Mentor, c'est-à-dire une ESPer (ESP pour Extra Sensorial Power), mais à sa grande surprise Kay en est un aussi ! Il est d’ailleurs plus puissant qu’elle et l’envoie (littéralement !) dans le décor. Leur affrontement fait cependant des dégâts en ville et ouvre une brèche menant à un autre monde. Tandis que les membres de la Fraude rétablissent vite le mur métaphysique séparant ce monde du nôtre, Kate se retrouve à nouveau face à nos amis. Néanmoins, elle ne cherche plus à les attaquer car le choc du combat lui a fait perdre la mémoire.
Plus tard, Kay explique à Raiden qu'il a lui-même fait partie de la Fraude mais l'organisation jugeant ses pouvoirs naturels trop faibles, elle s'est servie de lui comme cobaye et c'est ainsi qu'il est devenu un puissant Mentor. Kay s'est ensuite rendu compte qu'un clone de sa femme (décédée lors d'une expérience biotechnique) était également utilisée comme cobaye et a donc décidé de s'enfuir avec elle. Le clone n'étant pas au courant de sa condition et ayant l'apparence d'une fillette, Kay a décidé de jouer le rôle de son père. C’est après ces révélations que Jay, un autre Fraudeur, fait son apparition et attaque notre petit groupe. Durant le combat, Kate recouvre la mémoire mais décide de sauver Raiden (dont elle est tombée amoureuse) et les autres. Dans le même temps, Lye Lawtin, l’ancien n°2 de l’organisation, profite de la confusion pour enlever Aï. Kay réussit à le rattraper et Lye lui apprend que Aï a un pouvoir psychique tellement développé qu’elle pourrait détruire le monde, ce qui explique que la Fraude veuille le récupérer à tout prix. Pour autant, Lye n’a pas l’intention de les laisser faire et prend possession de l’esprit de Kay pour le forcer à tuer sa fille. Kate s'interpose à temps pour sauver la petite fille et rendre sa conscience au père de celle-ci.
Nos amis s'enfuient mais sont vite retrouvés par Jay qui a juste le temps de renvoyer Aï à l'organisation avant de se faire tuer. Dans la base de la Fraude, la petite fille est l'objet d'expériences qui ont pour but de la faire devenir la légendaire "Gâchette". Pour cela, le chef des Fraudeurs, Lee, manipule le subconscient de la fillette qui le prend à présent pour son père. C'est alors que le chat qui accompagnait nos héros partout depuis le début de leurs aventures s'approche de Aï et lui fait comprendre qu'elle doit prononcer un code inscrit dans sa mémoire : "Love City" ("Aï City" en VO).
» Résumé complet
Commentaires
Ce film sorti chez nous en VHS dans les années 90 n’a pas fait beaucoup parlé de lui à sa sortie. Il faut dire que c’est loin d’être un chef d’œuvre de l’animation et son scénario sans queue ni tête le rapproche plutôt de films sympathiques mais nanardesques tels que Cristal Triangle. Ainsi, les scènes s’enchainent sans réelle logique (Pourquoi Kate s’habille-t-elle en bunny girl dans la seconde partie du film ? Pourquoi est-ce le chat qui "réveille" Aï ?) comme si la seule ambition du film était de divertir son auditoire et certains points de l'histoire paraissent complètement absurdes (en particulier la fin). C’est probablement parce le thème principal était les ESPers, très vogue à l’époque au Japon (on pense à Harmagedon, Luke l'intrépide, Akira...,) que ce film a été réalisé à partir d’un manga en deux tomes paru en 1983-1984 au Japon (et en 2021 en France chez BlackBox sous le titre original de "Ai city").
On notera que l’on retrouve une partie du staff de Super Durand, que ce soit le réalisateur Koichi Mashimo (Captain Tylor, Noir, Tsubasa...) ou le character designer Chûichi Iguchi dont on reconnait le style assez brouillon. Peut-être est-ce un clin d’œil mais on notera la présence d’un gros chat qui n’est pas sans rappeler Miaule, le chat de Super Durand ! Une autre source d'inspiration probable est le film de Ken le survivant (sorti la même année que Nom de code : Love City) puisqu'on voit à plusieurs reprises des têtes exploser de manière très gore.
La VOSTFR proposée par AK Vidéo a étrangement choisi de faire de Aï un clone de la fille de Kay plutôt que de sa femme, ce qui est une censure plutôt regrettable (à moins qu'il ne s'agisse d'une bourde dans la traduction ?)
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