Résumé complet
Cette histoire commence par ces paroles : « Il était une fois dans le Royaume de Salerne, un vaillant bûcheron qui se prénommait Antonio. Il n’avait pas de famille, il n’avait pas d’amis et ne parlait jamais pour ne rien dire. Ses voisins disaient de lui que c’était un véritable sauvage. Mais Antonio était content de la vie qu’il menait : il avait beaucoup d’arbres à abattre et c’était tout ce qu’il demandait. C’était un garçon très solitaire que les jeunes filles de la ville avaient appelé Antonio l’esseulé ».
Un jour, tandis qu’Antonio (Zerbino en VO) se rend dans la forêt pour couper du bois, il remarque une fée qui dort sur une plante. Alors qu’il met une feuille devant elle pour la protéger du soleil, il voit s’approcher un serpent qu’il tue avec sa hache avant que celui-ci n’ait le temps de s’attaquer à elle. Pour le remercier de l’avoir sauvée, la fée lui propose de lui donner tout ce qu’il désire, cependant Antonio décline cette offre car il estime avoir déjà tout ce qui lui faut. Un peu embêtée par sa réponse, la fée décide alors que tous les désirs qu’il aura deviendront réalité. Peu après, le bûcheron découvre que le charme de la fée agit et qu'il parvient facilement à couper les troncs d'arbre et que les tas de bûches peuvent se transformer en moyen de transport s’il le demande !
En rentrant chez lui, le bûcheron passe sur le chemin d’un palais habité par un vieux roi assez désagréable et sa fille, la douce princesse Aléli. Celle-ci repousse les avances de tous les prétendants que son père lui a trouvés, les trouvant tous plus ennuyeux les uns que les autres, et tombe sous le charme d’Antonio qui, en passant sous ses fenêtres, la fait rire avec sa maladresse et la touche avec sa simplicité. Sans demander l’avis de l'intéressé, Aléli va voir son père et lui annonce vouloir épouser un bucheron dont elle ne connaît même pas le nom...
Le roi est affolé en entendant cela mais son premier ministre le rassure : seuls les gentilshommes de rang supérieur peuvent épouser la princesse : si le bucheron ose demander sa main, il finira noyé ! Amené de force par les gardes du roi au palais où il est étrangement accueilli avec faste et cérémonie, Antonio est questionné par le roi, qui le soupçonne d’être un sorcier, et par le premier ministre, qui menace de le tuer. Mais la princesse défend celui qu’elle aime : quelque soit le sort qu’on réserve à Antonio, elle veut subir le même. Le roi ne voulant pas perdre sa fille, accepte donc de les marier mais les oblige à quitter le royaume, accompagnés de son premier ministre qu’il juge incompétent.
Le trio navigue pendant des jours mais ne meurt pas de faim grâce aux pouvoirs d’Antonio, pouvoirs convoités par le ministre qui pense pouvoir influencer le bucheron pour qu’il réalise ses désirs à lui. Pour faire diversion, il commence par conseiller à Antonio d’offrir à la princesse un collier. Mais Antonio ne s’en laisse pas compter et fait tomber le ministre à l’eau pour qu’il trouve lui-même ce cadeau ! Après avoir demandé aux poissons de lui ramener des perles, le ministre dit à Antonio qu’il faudrait un bateau plus grand et Antonio lui donne raison sans le vouloir : aussitôt leur modeste canot est remplacé par un superbe voilier. Puis, ils accostent tous dans un pays inconnu. La princesse propose de s’y installer, dans une petite maison. Mais le ministre ne l’entend pas de cette oreille car il veut vivre dans un palais. Malgré les tentatives de la princesse pour qu’Antonio ne l’écoute pas, ce dernier se laisse manipuler et fait malencontreusement apparaître un château de contes de fée. Le ministre lui conseille ensuite de faire apparaître des sujets qui feront d’Antonio leur roi. A nouveau la princesse proteste : il ne faut pas l’écouter le ministre qui pense occuper ainsi un poste haut-gradé. Antonio est d’accord et chasse le ministre qu’il envoie dans la forêt couper du bois !
La princesse reste seule avec Antonio mais elle se désespère car elle sait que ce dernier ne l’aime pas. Pour ne plus la voir pleurer, il émet le souhait de tomber amoureux d’elle, ce qui arrive immédiatement ! La bonne fée, les voyant roucouler, estime qu’ils n’auront plus besoin d’elle et reprend donc son cadeau magique...
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