Fiche technique
Nom original | Sleeping Beauty |
| la beauté endormie |
Origine | Etats Unis |
Année de production | 1959 |
Production | Walt Disney |
Durée | 75 min |
Auteur conte | Charles Perrault |
Réalisation | Clyde Geronimi |
Scénarii | Erdman Penner (scénariste principal), Joe Rinaldi, Winston Hibler, Ted Sears, Bill Peed, Ralph Wright, Milt Banta |
Direction technique | Eric Larson, Wolfgang Reitherman, Les Clark |
Animation | Hal King, Blaine Gibson, Ken Hultgren, George Nicholas, Henry Tanous, Hal Ambro, John Sibley, Harvey Toombs, Robert Youngquist, John Kennedy, Don Lusk, Bob Carlson, Fred Kopietz, Eric Cleworth, Ken O’Brien |
Chara-Design | Tom Oreb |
Direction de l'animation | Milton Kahl, Frank Thomas, Marc "Fraser" Davis, Ollie Johnston, John Lounsbery |
Direction artistique | Don Dagradi, Ken Anderson |
Décors | Frank Armitage, Al Dempster, Bill Layne, Dick Anthony, Richard H. Thomas, Thelma Witmer, Walt Peregoy, Ralph Hulett, Fil Mottola, Anthony Rizzo |
Couleurs | Eyvind Earle |
Musiques | Georges Bruns, Piotr Ilitch Tchaïkovski |
Adaptation française | Pierre-François Caillé (1er doublage), Eric Marchand (1er doublage - chansons), Natacha Nahon (2nd doublage) |
Direction de doublage | Jacqueline Porel (2nd doublage) |
Direction des chansons | Jean Cussac (2nd doublage) |
Chansons | Danielle Licari (Aurore/Rose), Olivier Constantin (le Prince Philippe), Henri Tallourd (le Roi Stéphane), ... |
| » Staff étendu |
Diffusions
Arrivée en France (cinéma) | 16 décembre 1959 |
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1ère diff. Cable/Sat/TNT | 24 décembre 2000 (Disney Channel) |
Rediffusions | 13 février 2001, 03 avril 2001, 07 mai 2001, 19 juin 2001, 28 août 2001 (Disney Channel)
04, 05, 07, 10, 11, 15 et 17 octobre 2006 (CinéFamily)
28 mai 2019 (6ter) |
Synopsis
Dans un lointain royaume, le Roi Stéphane et la Reine viennent enfin de donner naissance à une jeune princesse, baptisée du nom d'Aurore. Tout le monde est à la fête, à l'instar des trois bonnes fées Pimprenelle, Flora et Pâquerette, qui s'empressent de jeter sur le berceau de jolis sorts : la Princesse sera d'une beauté radieuse et disposera d'une voix enchanteresse... mais au moment où le 3eme don allait être prononcé, survint Maléfique, la sorcière du mal. Vexée de n'avoir pas été conviée à la fête, elle jette sur l'enfant un sort tragique : le jour de ses 16 ans, Aurore se piquera le doigt sur le fuseau d'un rouet et en mourra !
Heureusement, il reste un don magique à faire. Moins puissante que Maléfique, la 3eme bonne fée ne peut que transformer la mort prémonitoire en sommeil profond, dont la belle ne sortira que lorsqu'elle recevra le baiser d'un Prince charmant...
16 ans ont passé. Aurore vit dans l'ignorance de son identité et cachée dans la forêt sous le nom de Rose, sous la tutelle des 3 bonnes fées qui prennent soin de dissimuler leurs pouvoirs pour ne pas éveiller l'attention... Mais Maléfique retrouve tout de même la trace de la jeune princesse et, dans toute sa perfidie, attend impatiemment que la prophétie se réalise. Pourtant entre-temps, Aurore a rencontré le jeune Prince Philippe, qui est tombé éperdument amoureux d'elle. Lorsque la belle se sera piquée au rouet, il s'affichera comme le dernier espoir de réveiller celle-ci... mais malgré son courage, sera-t-il seulement de taille pour combattre Maléfique et ses pouvoirs diaboliques ?
Commentaires
20eme film d'animation, 10eme grand classique et accessoirement 3eme film dérivé d'un conte de fée sorti des studios Walt Disney, La Belle au bois dormant est considéré aujourd'hui comme un des plus grands chefs d'oeuvre de la firme. Pourtant, sans aller jusqu'à parler d'échec, ce film n'a pas réellement marché à sa sortie cinéma. Trop différent graphiquement de ce qu'on avait pu voir chez Disney auparavant, il a dérouté quelque peu les spectateurs. D'ailleurs, les animateurs reconnaissent qu'il aura été très difficile de travailler sur ce film et de s'adapter au style gothique. Les décors et les somptueux arrière-plans ont demandé sept fois plus de travail et d'efforts qu'habituellement, nécessitant même que ce soient les personnages qui s'adaptent aux décors et non l'inverse ! En parlant de réalisation, le film offre une impression de relief et de grande profondeur grâce à l'utilisation d'une caméra multiplane (système créé par un ingénieur Disney pour accentuer justement la profondeur de champ) : certaines scènes sont ainsi véritablement magnifiques, avec un rendu somptueux pour l'époque.
Si le film n'a pas connu de grand succès sur le coup, c'est peut-être dû au fait que Disney avait alors plus en tête la réalisation de son Disneyland, mais aussi que l'histoire est assez librement adaptée du conte originel et que les personnages principaux paraissent un peu fades (avec peu de dialogue, somme toute) comparés aux personnages secondaires comme les bonnes fées et surtout l'infâme Maléfique, une des méchantes les plus emblématiques aujourd'hui de Walt Disney.
C'est véritablement lors de ses ressorties vidéo que le film a acquis ses lettres de noblesse et s'inscrit comme un des incontournables de la firme dans le coeur de nombreux fans. Le style graphique et son ambiance gothique sombre se mêlent très agréablement aux couleurs vives des animaux de la forêt, des 3 bonnes fées ou des vêtements d'Aurore et du Prince. La scène finale du combat entre Philippe et le dragon au milieu de la forêt de ronces pour finir au bord d'un précipice, est aussi un des sommets du film et a marqué toute une génération.
On note que la musique et les chansons du film sont inspirées du ballet "la belle au bois dormant" de Tchaïkovski. A noter enfin que pour les livres-disques d'époque, et ceux parus chez Hachette, les noms des fées étaient Jouvence, Sapience et Bénévole tandis qu'Eglantine était la traduction fidèle de Briar-Rose, le nom attribué à la princesse par ses marraines...
Merci aux intervenants de la gazette du doublage pour la 1ere VF et à Michel Bosc pour certaines précisions quant à celle-ci !
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